Université de Helsinki, Département des langues modernes

Metsätalo, Unioninkatu 4, Helsinki

8.11.2012

Les lieux de silence dans la littérature, la peinture et l’architecture symbolistes belges

Œuvre emblématique de la littérature belge de langue française, Bruges-la-Morte (1892) de Georges Rodenbach inventa l’un des lieux du Symbolisme – l’espace urbain déserté de toute présence humaine et pourtant étrangement habité, nocturne et pourtant éclairé, se jouant de reflets évoquant l’envers de la réalité. Les artistes belges Fernand Khnopff, Léon Spilliaert, William Degouve de Nuncques, Xavier Mellery et jusqu’à René Magritte reprirent cette thématique dans de nombreuses œuvres picturales, tandis que l’architecte Henry Van de Velde et son épouse Maria Sèthe inventèrent une nouvelle façon de vivre dans leur maison bruxelloise du Bloemenwerf.

Particulièrement aboutie en Belgique, cette invitation à interroger notre environnement familier, à suggérer une dimension mystérieuse et parfois inquiétante dissimulée derrière le visible, se répandit à la fin du XIXe siècle dans toute l’Europe symboliste.

Cette conférence a été donnée à l’occasion de l’exposition 52 Souls, Symbolist Landscapes 1880-1910, qui s’est tenue à la Galerie nationale de l’Ateneum du 16.11.2012 au 17.2.2013.

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.